La Particratie wallonne en 25 points
Le 19 mai 2010 cette revue en ligne publiait sous le titre Qu'est-ce-que la Présidentocratie ?, une analyse signée notamment par d'anciens ministres et qui débutait par ces mots
« Un directoire de quatre présidents de partis régente de plus en plus la vie politique en Wallonie, tout en la diluant dans le cadre élastique d'une supposée Fédération wallo-bruxelloise. Face à cette dérive - la présidentocratie- nous préconisons une réforme radicale. Depuis le début des années 90, quand un parlementaire devient ministre et tant qu'il le demeure, il ne siège plus au Parlement. Un suppléant le remplace. Les Assemblées se retrouvent ainsi peuplées d'inconnus qui profitent du rang qu'on leur a attribué sur les listes électorales. (...) On a toujours nommé des ministres hors du Parlement, mais la pratique s'est renforcée. Les présidents de partis les ont toujours désignés, mais avant ils prenaient en compte : résultats électoraux, présence sur le terrain, poids des fédérations, des intérêts représentés (syndicats, mutuelles...), travail parlementaire. Actuellement, une carrière commence souvent avec l'attribution d'un poste ministériel ensuite légitimée, avec des fortunes diverses, par l'électeur. Chaque scrutin « national » se conclut par un jeu de chaise musicale parlementaire et ministériel. »
Il est remarquable que le système déjà dénoncé il y a plus de deux ans a vu ses défauts s'aggraver jusqu'à ce que l'on peut considérer comme de la folie. On peut décrire ces défauts à travers le texte d'une sorte de Constitution officieuse de la Présidentocratie. Telle qu'elle est cette « Constitution » mériterait d'être améliorée, complétée, corrigée. Elle le sera dans les mois qui vont précéder une nouvelle édition « papier » de cette revue par le collectif qui la dirige auquel tous peuvent s'associer.
Constitution de la Présidentocratie wallonne
Titre I : Du Roi des Belges et des Présidents de partis wallons
1) Le Roi est associé au fonctionnement du gouvernement fédéral dont il nomme encore formellement les Ministres après avoir eu une influence plus directe à cet égard et même avoir été au centre du système politique belge, autrefois. Il exerce encore un pouvoir d'influence, très grand encore au temps de Baudouin I, mais qui s'amenuise.
2) Le Roi n'est pas associé au fonctionnement des Gouvernements des entités fédérées. Il n'y a pas de Roi fédéral. Le seul lien entre le Roi et les entités fédérées en tant que telles c'est la prestation de serment des Ministres-présidents entre les mains du Roi. Lien purement formel.
3) Le Gouvernement des entités fédérées est en principe formé par les Parlements de chacune d'entre elles qui élisent les Ministres de ces gouvernements.
4) En réalité ce sont les Présidents des partis représentés dans les Parlements des entités fédérées qui forment ces Gouvernements à la manière dont le Roi agissait autrefois, mais sans base juridique, sauf qu'ils agissent en fonction du nombre des parlementaires représentés dans ces Parlements et relevant du parti qu'ils dirigent.
5) Les termes qui définissent les pouvoirs royaux dans la Constitution belge sont cependant employés dans une série de textes (presse etc.), quand il s'agit des pouvoirs des Présidents de partis.
6) Les Présidents de partis sont plusieurs à partager ce pouvoir de nommer les Ministres des Gouvernements des entités fédérées, mais le Président du parti dominant détient dans les faits la primauté.
Titre II : Des Présidents de partis wallons, notamment du parti dominant
7) Le Président du parti dominant en Wallonie est actuellement Elio Di Rupo, demeuré Président en titre de son parti, Bourgmestre en titre de la ville de Mons (et candidat Bourgmestre aux prochaines élections communales), tout en étant le Premier Ministre belge. Bien que personne ne le dise, qui peut douter qu'il ait aussi sous ses ordres au moins les Ministres Présidents de la Wallonie et de la Communauté française (qui sont un seul et même homme).
8) Toujours selon les textes de la presse, ici de l'Encyclopédie du mouvement wallon (Tome IV, notice consacrée à Elio Di Rupo), le Président du parti dominant en Wallonie n'intervient pas directement dans la Région de Bruxelles-capitale où c'est un Parlementaire élu dans le parti dominant qui forme le Gouvernement bruxellois, du moins son aile francophone (présentement Charles Picqué qui est Ministre à divers échelons de pouvoirs presque sans interruption depuis 1988). Il a été Ministre Président de Bruxelles de 1995 à 1999 et de 2004 jusqu'à aujourd'hui
9) Comme on l'a vu lors de la démission de Jean-Claude Van Cauwenberghe de son poste de Ministre-Président wallon en 2005 suite aux affaires à Charleroi, lorsqu'un Ministre perd la confiance de son président de parti, il est contraint à la démission, même s'il est le Ministre-Président.
Titre III : Du Parlement wallon et du Gouvernement wallon
10) Bien que le Parlement wallon puisse, selon la procédure allemande, introduire un vote de défiance constructive en vue de renverser le gouvernement et de le remplacer par un autre, il n'a jamais mis en branle cette procédure.
11) Une partie des membres du Parlement wallon sont des suppléants des Ministres désignés par les présidents de partis. Sur les 29 députés wallons du PS en 2010, 12 étaient des suppléants.
12) Sans l'aval du parlement wallon, il n'y aurait certes pas de gouvernement wallon, mais dans les faits les parlementaires n'agissent pas et ne peuvent agir sans la direction de leur parti. De sorte que l'on peut dire que le Parlement wallon est en fait une chambre d'applaudissements.
13) Les Ministres ne sont donc pas responsables devant le Parlement wallon.
14) Il est vrai que ce sont les électeurs wallons qui élisent les Parlementaires wallons, mais, outre le fait qu'ils ne choisissent que des partis qui déterminent pour une large part qui sera élu ou pas, l'enjeu des élections n'est pas à proprement parler la politique qui a été menée dans l'espace public wallon, mais dans un espace à dimensions multiples qui peut être wallon, francophone belge, voire bruxellois, belge et aussi dans des mesures variées européen, provincial et communal. L'électeur a peu la possibilité de percevoir quand il vote, où il vote et pour quel type de pouvoir à exercer il se prononce. Les campagnes électorales lors des élections en Wallonie autonome ne mettent pas véritablement en débat la Wallonie et son destin, mais opposent des partis et leurs figures individuelles ou leurs idéologies de plus en plus proches de simples images de marque.
15) Un député wallon sur deux (ou plus), pourra être Bourgmestre, échevin ou président du CPAS de sa commune jusqu'en 2014 mais ce nombre sera ramené à un sur quatre après cette date.
Titre IV : De la prépondérance des communes en Wallonie
15) Lors des élections communales, par contre, en beaucoup d'endroits, l'enjeu, c'est de fait la manière dont la Cité va être gérée, gouvernée. En Belgique, surtout wallonne, au-delà de la Commune, c'est comme s'il n'y avait plus ni Cité ni citoyenneté.
16) Le « Il faut sauver la Wallonie pour sauver la Belgique » de Di Rupo en 1999, lorsqu'il devint Ministre-président wallon, n'aurait jamais été prononcé par aucun Bourgmestre de Mons. Aucun Bourgmestre d'aucune localité au monde ne donnerait la priorité absolue ou généralisée à quelque chose d'extérieur à sa responsabilité politique principale et, de fait, on ne le prendrait plus au sérieux s'il le faisait.
17) De même, le 5 mars 2001, le député wallon Marcel Cheron déclara à La Libre Belgique que même s'il se préoccupait de la Wallonie, il ne se « sentait pas wallon ». On peut de nouveau dire qu'aucun Bourgmestre au monde ne dira jamais - nulle part au monde ! - qu'il ne se sent pas de sa commune. Si un politique nanti de responsabilités importantes au niveau politique wallon peut s'exprimer de la sorte, c'est qu'il ne considère pas la Wallonie de manière politique, c'est-à-dire citoyenne.
Titre V : De la non démocratie en Wallonie
18) L'emprise multiforme des partis sur la vie politique en Wallonie semble donc y faire disparaître tout enjeu politique, au bénéfice des « vrais problèmes des gens » qui s'ils sont vraiment des « gens » ne peuvent s'intéresser à la Cité même si l'usage consistant à les appeler des « citoyens », demeure un peu inexplicablement, mais on fait souvent précéder le terme non de l'article défini mais du suffixe con et de l'adjectif possessif (« nos concitoyens »).
19) La Wallonie n'a donc pas de gouvernement démocratique dans la mesure où le fait de la diriger n'implique pas d'avoir à s'expliquer d'abord, sur ces responsabilités, d'abord, donc, face à la communauté des citoyens dans ce lieu du monde.
20) Les responsabilités sont en tout cas diluées. On l'a vu avec la démission de Jean-Claude Van Cauwenberghe en 2005.
21) Cette dilution des responsabilités nuit sans doute le plus aux lieux de pouvoirs les plus neufs comme les entités fédérées, et surtout la Wallonie. On ne sait pas bien définir la Communauté française de Belgique. La Flandre a, elle, un Ministre-Président qui l'est à temps plein et qui intervient sans cesse comme tel. Il en est de même de la Région de Bruxelles d'autant mieux définissable que c'est une ville. La ville, la tribu, l'ethnie se définissent relativement facilement, moins la nation ou ce qui est analogue à une nation. Au moins une nation démocratique a-t-elle un profil repérable en fonction des exigences démocratiques. La Wallonie n'est pas gouvernée démocratiquement.
Titre VI : Des moyens mis en œuvre pour empêcher la démocratie en Wallonie
22) Il est important pour que la Wallonie ne puisse être dirigée démocratiquement que les électeurs s'y perdent. L'un de ces moyens peut consister à organiser la présence des mêmes hommes et femmes à divers échelons du pouvoir. La liste suivante n'est pas exhaustive mais présentent les exemples qui illustrent l'ubiquité des dirigeants wallons (nous reprenons surtout les candidats wallons à la direction de villes importantes).
Elio Di Rupo, Citoyen wallon, est également Premier Ministre belge, Bourgmestre de Mons en titre, Président du PS en titre et, comme tel, a désigné les Ministres socialistes du Gouvernement wallon de même que largement influencé les députés wallons à élire. Dans quelle mesure peut-on d'ailleurs affirmer qu'il ne serait plus aux commandes de la Wallonie et de la Communauté française ?
Rudy Demotte, Citoyen wallon, Ministre-Président wallon, Ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles est candidat Bourgmestre à Tournai, également président de la Wallonie picarde.
Eliane Tillieux, Citoyenne wallonne, Ministre du gouvernement wallon, est candidate au poste de Bourgmestre de Namur, capitale de la Wallonie.
Paul Magnette, Ministre du Gouvernement fédéral est candidat Bourgmestre à la direction de la plus importante commune de Wallonie, Charleroi.
(Cette liste n'est pas limitative évidemment et on trouvera à l'article 24) la longévité politique de ces personnes et d'autres personnes appartenant à d'autres partis).
23) Une autre faculté peut être utilisée, notamment lors des élections régionales couplées avec les élections européennes, le fait d'être candidat député au Parlement européen et candidat député au Parlement wallon. Lors des élections fédérales, la faculté fut offerte à tout homme politique important d'être candidat au Sénat et à la Chambre. Les modifications qui vont être apportées au Sénat semblent devoir ne plus le permettre.
24) Il est aussi de bon ton - toujours en vue de promouvoir les idéaux non démocratiques en Wallonie - de demeurer le plus longtemps possible Ministre dans un gouvernement fédéral ou dans un quelconque gouvernement d'entités fédérées, en passant s'il y a lieu d'un échelon de pouvoir à un autre. Quelques exemples sont à citer à cet égard. Depuis 1993, Laurette Onkelinx, ex-Citoyenne wallonne, a été successivement Ministre fédérale (1993-1994), Ministre-présidente de la Communauté française (1993-1999), Ministre fédérale de 1999 jusqu'à aujourd'hui et au surplus candidate Bourgmestre de Schaerbeeck aux élections communales de 2012 (après l'avoir été aussi en 2006). Joëlle Milquet a été successivement présidente du CDH (1999-2011), échevine de Bruxelles de 2006 à 2008 et est Ministre fédérale depuis 2008. Paul Magnette, Ministre régional wallon de 2007 à 2008 est Ministre fédéral depuis 2008. Sabine Laruelle est Ministre fédérale depuis 2003 et candidate au poste de Bourgmestre de la petite ville de Gembloux. Rudy Demotte a été Ministre fédéral de 1999 à 2000, Ministre de la Communauté de 2000 à 2003, Ministre fédéral de 2003 à 2007 et est Ministre-Président wallon (puis rapidement aussi communautaire français) de 2007 à aujourd'hui. Benoît Lutgen est Ministre régional wallon de 2004 à 2011 et Président du CDH depuis 2011 ainsi que candidat Bourgmestre de la petite ville de Bastogne.
(Cette liste n'est pas non plus limitative).
Titre VII : De la confusion des citoyens
25) Il est évident que si ces personnes demeurent aussi longtemps aux postes qu'elles occupent, c'est en raison de leur compétence. Il est inutile de le nier de manière poujadiste et si on en a eu le sentiment jusqu'ici, nous tenons à dire que c'est une erreur. Cependant dans une société qui se dit démocratique, il deviendra difficile d'imaginer que les citoyens puissent encore avoir le sentiment d'avoir prise sur les décisions politiques, dans la mesure où, sur au moins une dizaine d'années voire une quinzaine d'années et même une vingtaine ou plus, des personnes peuvent occuper un ou plusieurs postes à responsabilités importantes. Cela est dû au fait que la Belgique unitaire et simple d'avant 1970, avec ses communes, ses provinces et son Etat central a vu croître une Wallonie, une Communauté française de Belgique et à l'extérieur une Europe, sans que pour autant disparaissent ni les Communes, ni les Provinces, ni l'Etat central, ce qui fait six échelons de pouvoirs au lieu de trois auparavant, des élections autant vaut dire chaque année. Rendons-nous compte que dans cette Belgique nous avons voté pour le fédéral, la Wallonie, l'Europe en 1999, les communes et les provinces en 2000, derechef le fédéral en 2003, à nouveau la Wallonie en 2004, à nouveau les communes et les provinces en 2006, pour le fédéral en 2007, la Wallonie en 2009, le fédéral en 2010 et les communes en 2012, avant que nous ne retournions au fédéral, à l'Europe et à la Wallonie en 2014. Dix élections en 15 ans. Les regrouper toutes serait une façon peut-être de clarifier les choses? Voyez le Projet de simplification qui suit le Titre VIII.
Titre VIII : Du silence de la presse et des centres d'études
La presse, les centres d'études, les politologues... en Wallonie et à Bruxelles s'abstiennent de dénoncer ce système.
Projet de simplification selon l'esprit de la particratie
On pourrait imaginer la création d'un logiciel simple permettant de désigner rapidement, le même jour, d'une élection unique, mais à plusieurs composantes, le parti politique de son choix, selon : 1) la commune où l'on habite, 2) la province 3) la Région 4) la Communauté. Ceci pour désigner soit : 1) le conseil communal, 2) le conseil provincial, 3) le Parlement wallon (4) le parlement communautaire mais qui se désigne déjà automatiquement), 5) le Parlement fédéral 6) le Parlement européen. Ces espaces ne se distinguent en réalité pas, les partis ayant une vue synthétique active des choses que le citoyen possède de plus en plus aussi, certes passivement. Il suffirait donc après avoir ramené toutes les mandatures politiques à cinq ans (de la commune à l'Europe), de proposer simplement au choix des électeurs les partis qui dirigeront pour cinq ans : 1) leur commune, 2) leur province, 3) la Wallonie, 4) la Communauté française, 5) l'Etat belge et qui 6) se répartiront les sièges au Parlement européen. De cette façon les Citoyens passifs (seulement électeurs), capables seulement de synthèses passives (comme le nom l'indique), ne devront plus se déplacer que tous les cinq ans de 8h du matin à 14 h le dimanche désigné pour les multi-élections en vue de permettre le dispatching de leurs dirigeants aux divers postes de responsabilté qui leur seront confiés en Wallonie, en Communauté française, en Belgique, dans chaque commune, chaque province et aussi en Europe. Et renvoyé le reste du temps à leur simples problèmes de gens.
Critique
Personne de bon sens ne peut nier que dans ce fatras d'institutions, certaines sont indispensables comme les communes, la Wallonie et l'Europe mais il faudrait le plus rapidement possible se passer, en tout cas, des provinces et de la Communauté française, puis de toute façon de la Belgique puisque dans dix ans, la Wallonie devra s'en passer.
Ce n'est pas seulement la continuité de l'occupation du pouvoir qui préoccupe mais aussi l'ubiquité. En effet, certains responsables semblent être présents presque partout, au niveau local, régional, communautaire, national et par là européen.
Le cas exemplaire d'Elio Di Rupo, « Esprit du Monde sur son cheval »
C'est le cas du Premier ministre belge actuel dont la force et la compétence politique ne doivent faire certes aucun doute. Mais qui devient par là-même aussi la caricature du système puisque des gens doués peuvent y obtenir l'étendue des pouvoirs qui sont les siens, à la tête de sa Ville, à la tête de la Wallonie, à la tête de la Communauté française, à la tête de la Belgique, au Conseil des ministres européens. A ce colloque tenu à l'Hôtel de Ville de Mons sur les cultures régionales européennes en 2004, chaque participant avait droit à 20 minutes de temps de parole. A 10 heures le Maître des lieux s'avança à la tribune, y garda la parole une heure durant puis salua l'assemblée en souriant et disparut quelques secondes après 11 heures. Le procédé avait quelque chose de choquant, mais aussi le contenu de l'exposé. L'actuel Bourgmestre de Mons, actuel Président du PS en titre, actuel Premier ministre belge, Ministre d'Etat, Membre du Conseil des ministres européens etc., y déclara d'entrée de jeu qu'il n'avait que sympathie pour le sujet des débats du jour (notamment la Wallonie et sa culture), mais fit valoir qu'il était chargé d'autres et bien plus immenses responsabilités entre lesquelles il devait faire la Synthèse : entre la Wallonie et la Communauté française, entre celles-ci et la Belgique, entre la Wallonie et Bruxelles, entre la Belgique et l'Europe, entre l'Europe et l'Univers etc.
Après s'être ainsi exprimé l'homme de la Synthèse s'en fut tel l' « Esprit du Monde sur son cheval » (Hegel à propos de Napoléon suite à la victoire d'Iéna).
Depuis lors, d'autres « Esprits du Monde » hantent colloques et réunions politiques, y prenant la parole au moment où ils arrivent et ne la cédant qu'après les avoir quittées.
Il faut renverser ce Système haïssable le plus vite possible
La démocratie a besoin de mesure, de clarté, de responsabilités définies, d'hommes et de femmes qui assument réellement et prioritairement un et un seul rôle politique. S'il y a des synthèses à faire, qu'elles ou ils les fassent en fonction de ce rôle prioritaire exclusif par définition de toute autre priorité. Les collectivités dont ils ont la charge sauront mieux à quoi s'en tenir et pourraient même y être associées. Ce qui manque aujourd'hui, car ne nous sommes plus comme Wallons associés à quoi que ce soit, dans la mesure où une armée de visages s'associant entre eux, nous empêchent de sortir de nous-mêmes et de vivre avec nos voisins, les diverses Synthèses (les« Esprits du Monde »), croyant qu'elles sont seules habilitées à y parvenir.
Le peuple wallon veut vivre et c'est à lui d'abord à s'exprimer
Il faut lui en donner l'occasion d'une manière ou d'une autre que ce soit par l'élection du Président wallon au suffrage universel (système que les Présidents de parti ont choisi pour s'imposer, notons-le), ou tout autre système qui rétablirait la démocratie aujourd'hui au tombeau.