"Augustin ou Le Maître est là" réédité

Tous les amours du monde
15 January, 2014

Augustin ou Le Maître est là

Augustin ou Le Maître est là (réédition de 2014)

Voir aussi Signes, mémoire et métaphore chez Proust et Malègue et autres billets de La Lettre

Le roman de Joseph Malègue (1876-1940)Augustin ou le Maître est là vient d'être réédité par les éditions du Cerf avec une préface d'Agathe Chepy-Châtel qui met admirablement l'accent sur son actualité. Ce premier roman, publié en 1933, fait d'un Malègue, parfait inconnu jusque là, un « grand de la littérature ». Et ne cesse de marquer ses lecteurs. Charles Moeller disait en 1953 qu'il fait date dans une vie et en 1996, Geneviève Mosseray, philosophe de l'université de Namur, lui fait écho. Il m'habite depuis cinquante ans et je rencontre souvent des gens bien plus jeunes, croyants ou non, aussi passionnés. Edité 11 fois de 1933 à 1966, tiré à 84.000 exemplaires dans les pays francophones, Augustin a été traduit en allemand et en italien. Les jésuites polonais qui devaient le faire dans leur langue ont été massacrés en 1939-1945, guerre qui a hypothéqué d'autres traductions, en anglais et espagnol notamment. Malègue, mort en 1940, « mal entouré », remarque A. Chepy-Châtel subissait aussi l'handicap d'être publié chez Spes, éditeur de second ordre, aujourd'hui disparu. Ce que répare cette réédition au Cerf. Des lecteurs sachant qu'il est un immense écrivain l'ont sauvé de l'oubli jusqu'ici. Inconnus ou connus. Il était fatal que ce soit un jour un lecteur très « connu » comme, l'an passé, le pape François dont c'est le livre de chevet 1 qui en parle à plusieurs reprises 2. La réédition de Malègue tient à ce « hasard », mais elle était inévitable. L'encyclopédie Wikipédia a quelques articles labellisés ou en voie de labellisation sur Malègue et sur son premier roman, cette page de la revue TOUDI leur doit beaucoup.

Un Proust catholique

Joseph Malègue, aussi fin psychologue que Proust, aussi préoccupé du temps, de la mémoire, des moindres soubresauts de l'âme de son héros, Augustin Méridier, nous introduit en sa vie. Dans les émois qu'il ressent lors des départs en vacances, avec une jeune maman tôt levée, pour préparer les bagages. Et qui fascine d'autant plus le jeune garçon qu'elle passe dans sa chambre avec une lampe en veillant à ne pas le réveiller comme pour un mystérieux complot. Lors d'une visite chez une dame de la noblesse avec son père professeur de lycée, la petite-fille de cette marquise, Elisabeth de Préfailles, éclatante beauté de 18 ans, prend maternellement dans ses bras un Augustin âgé de sept ans qui sera marqué à vie (lui aussi), par ce geste, certes chaste, mais qui ne l'en introduit pas moins dans un éblouissant et mystérieux univers féminin. Vingt ans plus tard, Augustin, devenu maître de conférences à Lyon voit se présenter à l'examen de philosophie la nièce d'Elisabeth, Anne. Très tôt orpheline, Anne se considère comme la fille d'Elisabeth qui se considère comme sa mère, les deux femmes entretenant une complicité profonde. Le professeur de philosophie tombe amoureux de son étudiante intensément, douloureusement, se gardant de lui déclarer sa flamme malgré ces nombreuses visites à elle et sa famille qui font une petite moitié du roman, pages si extraordinaires qu'il pourrait s'y réduire. Mais il y a aussi l'amour filial qui lie Augustin à son père - son père et son professeur de seconde, malheureux, car chahuté, les deux hommes sachant cela, mais n'en parlant jamais, car leur affection le dépasse. Il y a l'amitié qui le lie à un camarade de l'Ecole normale, intelligence supérieure, promis au Prix Nobel, Largilier. Augustin ou Le Maître est là devient ainsi le roman de toutes les sortes d'amours. Et de leurs chagrins. Parmi ceux-ci, la perte de la foi chez Augustin du fait du modernisme, car Augustin se sentait aimé par Dieu, espèce d'amour singulière, coexistant avec les autres tout « naturellement ».

Au sujet de Proust [ajouts de ces 1er et 5 mars 2014] le mérite de Francine de Martinoir dans La Croix du 27 février 2014 est de proposer pour la première fois une comparaison qui ne se contente pas de souligner la parenté entre les procédés stylistiques de Malègue et de Proust, mais de montrer que les deux projets romanesques se ressemblent à certains égards.

« Le » romancier du modernisme

Le modernisme met moins en cause l'historicité de Jésus (que quasi personne ne nie dans le monde savant, de toutes obédiences), que, par des lectures critiques et historiques, l'interprétation que la foi chrétienne en donne et notamment (et essentiellement !), la foi en la divinité de Jésus. Comment Jésus est devenu Dieu de Frédéric Lenoir en 2010 (mettant aussi en cause la divinité du Christ et auquel répond la même année le livre très argumenté de Bernard Sesboüé 3), les émissions d'Arte en 2004 sur les origines du christianisme nous permettent de comprendre combien les croyants peuvent être malmenés par ces démarches. Malègue en est « Le » romancier et Emile Goichot n'est pas le seul à le dire.

Le talent littéraire de Malègue —sans doute son génie—, c'est de proposer sur ce point une réponse intelligente, mais qui n'est pas là comme la thèse d'un roman à thèse maniant lourdement des personnages en vue de « défendre » une « vérité ». S'il l'avait fait, il aurait tué en lui le romancier et personne n'aurait songé à le rééditer ni ne l'aurait lu, traduit etc. Il n'aurait pas seulement tué le romancier, il aurait falsifié la foi et ce que cette démarche comporte nécessairement d'intelligent à l'instar de toute démarche humaine, aussi simple et commune qu'elle puisse être. Il l'aurait également tuée, car, née de la spontanéité humaine libre et intelligente, surélevée par la grâce, la foi ne pourrait souffrir une « défense », même dans un procès qu'elle « gagnerait ». Toute « défense » (usons encore de ce terme), de la foi commence par l'ouverture à la personne et ceci exclut toute stratégie d'une raison conquérante. Dans « convaincre », dit Levinas, il y a « vaincre ». D'ailleurs c'est dans la forme d'exécution la plus ignominieuse, combinant l'horrible et le dérisoire (un T de bois auquel on accroche un corps nu par des clous peu au-dessus du sol), que le Christ meurt. Dostoïevski a bien vu que cela condamne toute entreprise contraire à ce que nous appellerions aujourd'hui « la laïcité ». Et cela amène Malègue à retourner la mise en cause moderniste de la divinité de Jésus. Ce n'est pas un Dieu humilié qui fait problème, mais un Dieu-Homme qui ne rejoindrait pas exemplairement l'abaissement de toute vie humaine dans la mort. D'où le mot de Largilier à Augustin : « Loin que le Christ me soit inintelligible s'il est Dieu, c'est Dieu qui m'est étrange s'il n'est le Christ. »

Revenons aux textes : aujourd'hui, les savants de toutes obédiences qui lisent les évangiles, s'intéressent à ces récits « vrais », « vrais » non au sens de la vérité dogmatique, mais au sens où il s'agit d'authentiques récits dont les personnages — comme ceux d'un roman— vivent d'une vraie vie. On se souviendra de ce comédien incroyant qui captiva les foules en récitant (en jouant plus précisément) d'un bout à l'autre, seul, l'évangile de Marc, fasciné par la capacité de l'évangéliste à dire une personne 4. Cette personne, Marc la veut réelle, historique, divine. L'erreur des lectures modernistes des évangiles, n'est pas de critiquer les illusions sur l'historicité des évangiles de l'enfance, de dénoncer les pressions de la fratrie de Jésus sur les premières communautés, les évidentes modifications ultérieures 5, tant et tant d'éléments mettant en cause les lectures traditionnelles-—naïves et fausses. Leur erreur est d'oublier cette relation de foi, inébranlée par le coup de massue du Golgotha, de personne à personne, entre les évangélistes et Jésus, plus importante que le reste, même « scientifiquement ».

Les textes, le récit, « je » et « nous »

Henri Bergson et Malègue : Malègue a enfoui dans son oeuvre toute une philosophie

La prise en compte de cette dimension intersubjective ne signifie pas automatiquement que serait seule validée la tradition des Eglises catholique, protestante classique (luthériens, calvinistes, anglicans), et orthodoxe. Elle n'invalide qu'une approche des textes chrétiens qui, pour reprendre le mot de Michel de Certeau à propos du positivisme, « oublie le nom propre », la singularité du « je » de Jésus et de ses témoins. Donner un « nom commun » à une réalité c'est la faire entrer dans un ordre général où sa spécificité se dissout, le « nom propre », au contraire, fait échapper celui à qui il est donné, à tout système.

Augustin ou Le Maître est là, pourrait être considéré comme une sorte de récit redoublant l'évangile. Dont le « Maître » et Augustin sont les héros principaux. Je parle de « redoublement », non de copie. Il est impossible de parler littérairement d'un récit sans en refaire un qui contient l'autre sans qu'on ne le voie. Voilà la littérature et son histoire de textes noués les uns aux autres à l'infini.

Augustin ou Le Maître est là est très profondément structuré par l'histoire d'amour à double détente évoquée plus haut (Elisabeth et Anne), par l'amitié, par l'amour entre un père et son fils (peut-être les pages les plus impressionnantes du roman, notamment quand le père d'Augustin le conduit au Lycée Henri IV, venu de sa lointaine Auvergne ; car celui qui se sent seul quand se produit la séparation, ce n'est pas le fils, mais le père). Il y a aussi toute la sensualité de Malègue captant les couleurs, les sons, les odeurs, les goûts, les sensations tactiles, la splendeur des paysages, la beauté des femmes, les bonheurs simples et inouïs d'une après-midi ordinaire en famille. Et aucun péché « de la chair » pour pimenter les choses, aucun diable surgissant sur une route à la nuit tombée 6. Rien que la réalité la plus matérielle, la plus banale, la plus quotidienne d'un bout à l'autre, mais transfigurée par une langue inouïe, accumulant des trésors dont, malgré quatre-vingts ans de lecture par des dizaines de milliers de lecteurs, la plupart demeurent inaperçus. La réédition du premier roman de Malègue permettra d'en repérer de nouveaux, mais elle ne suffira pas.

Dans Le Monde des livres du 10 janvier 2014, Marie Gil écrit que le sens de la musique se dissimule sous des sons 7 et celui de la peinture sous des formes. Ce qui appelle un commentaire qui les explicite, un commentaire fait de mots. Mais ce que cache la littérature, elle le cache sous des mots, le caché ne pouvant lui-même être explicité qu'avec des mots, d'où le risque que l'explicitation ne sombre dans la vaine glose. A la veille de la réédition de Malègue, cet article m'a particulièrement frappé. Il a fallu attendre 1996 pour voir avec Geneviève Mosseray que l'écrivain avait enfoui au plus profond de l'intrigue d'Augustin ou Le Maître est là, l'approche blondélienne des Ecritures8. Ou 2014, pour qu'Agathe Chepy-Châtel souligne que Malègue avait senti la déchristianisation à l'œuvre dès les années 1920.

Cette déchristianisation prophétisée par Malègue comme par tous les grands de la renaissance littéraire catholique en France ou Graham Greene, le deuxième roman Pierres noires : Les Classes moyennes du Salut, en parle aussi, mais sans jamais combattre les lois françaises sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, alors qu'Augustin ou Le Maître est là, réfutait le modernisme. Pour Malègue, la déchristianisation, aussi providentielle que la Révolution et la République, ne menace pas la foi, mais, au contraire, fait exploser le confort où elle s'englue.

Ce « vieux » roman, comme tout roman, dissimule sous les mots une autre réalité mystérieuse et sans doute inatteignable, le premier à le savoir ayant été Malègue lui-même, mais elle le dissimule, comme l'infini en l'idée que l'on s'en fait chez Descartes. Cette idée d'infini, en laquelle, dit Levinas, la pensée pense plus qu'elle ne pourra penser, jamais, l'infini, par définition, débordant —pour toujours— l'esprit humain.

PS : On appréciera d'autant plus le choix de la couverture qu' Olivier Cheval dans le revue Entrelacs d'octobre 2013 en fait un brillant commentaire insistant sur le fait que Tertullien se fonde sur l'incident de Thomas l'incrédule pour souligner l'étrange matérialité charnelle du Christ ressuscité et aussi pour dire que : « Le front plissé des apôtres marque peut-être moins l'effort pour voir que la résistance à l'éblouissement de la vérité : dans la nuit du tombeau, la lumière venue de la résurrection. » [Entrelacs, 10|2013, oonsulté le 18 janvier 2014].

Autre PS (ajout de ce 27 mars 2014) : Le roman posthume de Malègue Pierres noires : Les Classes moyennes du Salut a beau être inachevé (l'un des trois tomes qu'il devait comprendre forme un tout lisible comme un roman à part même si l'on sent bien que Malègue n'a relu que les deux cents premières pages), devait être une trilogie. La première partie est achevée au sens où nous venons de le dire Les Hommes couleurs du temps. La deuxième partie raconte l'échec d'un homme en quête d'un soir parfait. François-Xavier Alix, inspiré par René Girard, estime que le titre de ce livre explicite — Le Désir d'un soir parfait—explicite, au-delà des rivalités entre hommes autour du même objet, d'abord animées par le seul besoin, le désir naissant ensuite "qui fait passer de l'avoir à l'être [...qui] se nourrit de l'imaginaire et s'inscrit dans le temps [...] C'est être bien, c'est être mieux qui est recherché, c'est s'installer durablement dans le mieux-être qui apaiserait l'inquiétude. L'homme entre dans une quête sans fin. Toutes les générations qui se succéderont [...] seront animées par « le désir d'un soir parfait », pour reprendre l'image de Joseph Malègue qui suggère magnifiquement la soif inextinguible du bonheur, la projection vers l'avenir et la mise entre parenthèses de l'inachèvement obligé que tous ont en partage 9. Nous n'avons que quelques pages de ce tome. Le troisième tome Entre le pont et l'eau devait décrire comment un saint — Félicien Bernier qui apparaît déjà dans Augustin ou Le Maître est là—allait sauver toute la communauté des chrétiens médiocres décrits dans ces pages.

Les classes moyennes du Salut ne sont pas chez Malègue (comme le pape a pu le laisser croire), les chrétiens ordinaires réellement saints et demeurés inconnus, mais les chrétiens sociologiques, les chrétiens qui n'entendent non pas tout sacrifier à l'amour de Dieu et de leurs frères, mais établir aussi longtemps qu'il est possible (jusqu'à la veille de la mort), entre la recherche du bonheur seulement terrestre et le Salut, c'est-à-dire, au fond, à peu près tout le monde.

Le narrateur du premier tome de la trilogie est Jean-Paul Vaton, narrateur qui est aussi lui-même le héros de ce tome comme Marcel tout au long de A la recherche du temps perdu. Plusieurs critiques ont souligné (comme Claude Barthe), que la comparaison entre Proust et Malègue était ici encore plus pertinente, en se limitant cependant aux procédés stylistiques utilisés par Malègue. Il faudrait sans doute creuser l'hypothèse que Malègue voulait aboutir à quelque chose de plus ambitieux. Alors que dans Augustin tout est centré autour d'un seul héros et d'un seul être qui le sauve (même si implicitement d'autres l'accompagnent), à savoir Largilier, dans Pierres noires, les personnages abondent, le roman est infiniment plus "noir" avec le suicide de la maîtresse d'André Plazenat dans Le Désir d'un soir parfait, le meurtre commis par son fils au cours d'une orgie, fils non reconnu et avec lequel Plazenat n'entretient aucun lien de sorte que Malègue aurait envisagé (selon Jean Lebrec) que le magistrat André Plazenat aurait présidé la Cour d'Assises où son fils devait être jugé. Jean Lebrec estime que cette situation fait penser au procès de Katioucha dans Résurrection de Tolstoï.

Pierres noires : Les Classes moyennes du Salut

Le saint Félicien Bernier (qui joue déjà un rôle fondamental dans Les Hommes couleurs du temps, mais à côté d'autres), aurait été soumis à une grave tentation sur la foi née de la plus grande difficulté au fond du christianisme qui s'exprime parfois dans les plus simples conversations à travers la remarque que toutes les religions se valent et que le christianisme n'a aucune nécessité ni évidence. Il ne serait peut-être pas impossible d'essayer de comprendre, peut-être à la lumière de la grande oeuvre de Proust, quel aurait été ce projet de Malègue. On ne l'a pas fait jusqu'ici, mais cela ne me semble pas totalement impossible. L'unité dont parle Francine de Martinoir pour Augustin, les signes que le héros de ce premier roman n'a pas voulu voir se multiplient ici non plus autour d'un seul personnage mais de toute une galerie d'entre eux vivant à Peyrenère qui correspond à la ville de Saint-Flour. Le roman est d'ailleurs, à l'instar de plusieurs des romans de la renaissance littéraire catholique, une réflexion sur la déchristianisation inéluctable du XXe siècle rapprochée en quelque mesure de la déchristianisation plus directe des temps révolutionnaires. Il amorce en tout cas toute une réflexion sur cela et nous semble présenter cette déchristianisation comme une chance dans la mesure où, comme la mort individuelle des chrétiens médiocres, les force à faire le choix du don total, les bouleversements sociologiques en brisant les étais sur lesquels repose la foi médiocre (les religions d'habitude comme aurait dit Mounier), oblige celle-ci à devenir héroïque. Il y a tout cela et bien plus encore dans ce livre qui mériterait, peut-être encore plus qu'Augustin d'être bien relu.

Post-scriptum de ce 7 décembre 2014

«D'un cercle ébréché, l'oeil reconstitue aisément la figure 10.» Dans la pensée de Butor, cela vise non seulement les textes réellement inachevés mais aussi la littérature toute entière comme inachèvement. Evidemment, Butor ne parle pas de simples esquisses, mais comme le suggère l'image du cercle ébréché, de livres en grande partie composés. Dans le cas de Pierres noires, c'est d'autant plus vrai qu'il s'agit tout de même d'un monument de 900 pages, d'une oeuvre en tout cas quantitativement supérieure à Augustin. Dès juillet 1959, soit quelques mois après l'édition du roman posthume, Charles Moeller (l'un des rares critiques sinon le seul s'exprimant en ce sens alors, tandis que maintenant, plusieurs commentateurs de Malègue partagent cet avis comme Claude Barthe et Benoît Neiss ), écrivait que « Tel quel, le texte [...] donne à l'oeuvre une résonance plus vaste que celle d'une crise religieuse de type purement intellectuel 11. » Il concluait que Pierres noires « mérite de se classer parmi, les sommets de la littérature 12

  1. 1. Bande annonce des éditions du Cerf.
  2. 2. Jorge Bergoglio a cité Malègue dans plusieurs ouvrages parus en Argentine et comme pape dans une homélie le 14 avril 2013 puis dans l'interview donnée aux revues culturelles jésuites des deux Amériques et d'Europe en septembre 2013.
  3. 3. On peut se faire une idée de ce qui opose Lenoir et Sesboüé ici, dans cette confrontation organisée par La Vie.
  4. 4. Raymond Gérôme, je pense.
  5. 5. Camille Focant, exégète de l'UCL, montre —c'est un exemple—que la finale de Marc est une addition qui d'une certaine façon gâche la finale « ironique » authentique, qui se contentait de parler de femmes découvrant le tombeau vide puis s'enfuyant et que leur effroi empêche de témoigner de la résurrection. (C.Focant, L'évangile selon Marc, Cerf, Paris, 2010).
  6. 6. Traits de Mauriac ou de Bernanos que je ne rejette pas mais signale pour dire que Malègue est tout à fait différent.
  7. 7. Ce que contesteront de nombreux musiciens.
  8. 8. Maurice Blondel (1861-1949), philosophe catholique vite admis à part entière dans l'université laïque française, mais suspecté toute sa vie par le Vatican.
  9. 9. François-Xavier Alix, Insertion et médiation, à la recherche du citoyen : essai sur le mal-être français, L'Harmattan, Paris, 2001, p. 26.
  10. 10. M. Butor, cité par S. Rabau, L'Intertextualité, Flammarion, GF-Corpus, 2002, texte XL, p. 213-215.
  11. 11. La Revue nouvelle, juillet 1959, p. 15.
  12. 12. La Revue nouvelle, juillet 1959, p. 27.