Monarchie protocolaire : on retarde!
Histoire de la monarchie belge
L'enquête sur la monarchie belge menée de concert par La Libre Belgique et De Standaard apporte et apportera ses révélations. Les deux journaux nous apprennent aujourd'hui que le roi actuel avait accepté de perdre son pouvoir de sanctionner les lois, début 1995, mais que l'accord (secret, entre responsables, mais pourquoi ce secret? Pour désamorcer toute discussion à l'intérieur des partis... et du Parlement), avait été divulgué, ce qui empêcha sa réalisation. Ils nous informent également que la reine Fabiola, en 1990, conseilla à son mari de sanctionner la loi dépénalisant l'avortement de manière partielle. Qu'Albert II ne s'opposa pas à la loi dépénalisant l'euthanasie (en refusant de la sanctionner, ce qui aurait provoqué son impossibilité de régner comme pour Baudouin en 1990), mais qu'il fallut discuter jusque tard dans la nuit pour que le roi Albert II accepte de nommer Roger Lallemand ministre d'Etat. Ce parlementaire fut l'auteur de la proposition puis du projet (quand le Sénat l'eut acceptée), de la loi dépénalisant partiellement l'avortement. Albert II était obsédé par l'exemple de son frère, témoigne JL Dehaene. C'est sympa, peut-être, mais cela se fait au détriment d'autres choses bien plus fondamentales et il faut se rendre compte que cela peut se faire aussi contre la mémoire, en ce qui concerne des parents plus éloignés du monarque régnant. On en reparlera plus bas.
On a aussi le sentiment que la classe politique pourrait, plus massivement que jadis, accepter de déclarer ouvertement que la monarchie en Belgique ne serait plus que protocolaire.
Il y a fortune personnelle et fortune personnelle
Mais alors pourquoi maintenir le train actuel de la Maison du roi qui suppose quand même le fonctionnement d'un cabinet important qui n'est pas là que dans un but protocolaire mais en vue d' accompagner étroitement les décisions du gouvernement fédéral?
Nous verrons si cette question sera posée, elle est capitale. Car, comme on l'a bien établi, ce sont ces dispositions qui assurent au roi une influence capitale sur les décisions du gouvernement fédéral. Bien entouré (pas seulement par les conseillers officieux dont parlaient les deux journaux le 20 mars dernier), le roi, qui rencontre les divers responsables de la vie sociale, économique, politique et culturelle du pays, qui les consacre fortement (par anoblissement ou non), ne peut qu'avoir de l'influence sur eux. L'idiot du village - ou le premier imbécile venu - aura fatalement de l'influence sur vous si vous acceptez de discuter longuement avec lui. Et c'est bien comme cela que les choses se déroulent (sauf que le roi n'est pas un idiot). C'est une manière hautement rationnelle de sauvegarder le pouvoir politique d'un roi même en démocratie, puisque cet accompagnement ne se déroule que dans le secret (et de ce point de vue, il n'y a as de différence entre une monarchie d'Ancien régime et une monarchie constitutionnelle puisque l'une et l'autre ne décident rien publiquement et que l'une et l'autre sont limitées par des règles, ne serait-ce que la manière dont un roi succède à un autre).
De même demeure la fortune du roi. Le palais peut toujours ergoter sur la fortune dite "privée" d'Albert II, tout ce qui permet le fonctionnement de la monarchie, la Donation royale (qui n'est pas la même chose que la dotation ou "la liste civile" ce qui finance la Maison du roi) 1, a beau être nationalisé comme le disait un peu vite Vandervelde et donc ne pas pouvoir être considéré comme une propriété privée, il reste que tout cela s'hérite de roi en roi exactement comme une propriété privée et que cela pèse entre 10 et 20 milliards de FB. On pourra toujours dire que la dotation royale n'atteint pas ce chiffre et qu'elle sert surtout à rémunérer des collaborateurs. Il n'empêche que, malgré les obligations que cela entraîne, voilà un job qui rapporte gros. Non pas certes comme une action rapporte. Ni même que l'on puisse l'évaluer comme un bénéfice. Mais, disons, comme un chiffre d'affaires, c'est assez élevé. Quant à la fortune proprement privée si l'on peut s'exprimer ainsi, on nous donne des chiffres que nous ne sommes pas forcés de croire. Albert Ier détenait une fortune personnelle selon André Molitor. Enfin, une rumeur s'est développée en 1982 selon laquelle Baudouin Ier aurait mis sa fortune à l'abri avant la dévaluation belge. Toute rumeur n'est pas fausse et celui qui s'en faisait le véhicule était le directeur de KNACK, Frans Verleyen, un homme bien informé 2. Toute rumeur n'est pas fausse et tout communiqué officiel du palais n'est pas automatiquement vrai non plus. Et puisque, sur ces sujets, on cache beaucoup de choses (pourtant parfois bien visibles comme l'irresponsabilité politique du roi invoquée au fond aussi pour le préserver moralement, on le verra plus bas), il faut se méfier, raisonner et ne pas croire la vérité officielle.
La classe politique en retard de 180 ans!
Pirenne, le meilleur historien belge (le maître de Marc Bloch et de quelques autres), a bien expliqué l'intention de la bourgeoise belge francophone de 1830, celle de fonder une monarchie protocolaire! Il écrit:
La monarchie telle qu'elle la comprenait, c'était une « monarchie républicaine » dans laquelle la couronne ne devait être qu'un ornement et non pas un pouvoir (...) 3
C'est d'autant plus vrai que lors des discussions du Congrès national en 1830-1831, Jean-Baptiste Notomb pouvait déclarer:
« L'hérédité et l'inviolabilité sont deux fictions politiques, deux fatalités publiques, deux exceptions dans l'ordre social. Face à ces fictions se dresse, toujours menaçante, la souveraineté du peuple qui, dans les cas extrêmes, les brisera sur-le-champ. » 4
Mais Pirenne montre aussi comment Léopold Ier contourna cette volonté:
«Pour cet esprit réaliste la politique se réduisait à l'art de gouverner, et le dogme de la souveraineté du peuple n'était qu'un grand mot. Au fond, c'était un conservateur (...) En dépit de ses accointances et de ses sympathies anglaises, ce qui domine peut-être en lui, c'est le principe allemand d'Ancien régime, aussi hostile aux principes révolutionnaires de la France qu'au nationalisme germanique de la Prusse. Son idéal, c'est l'Autriche de Metternich, avec son horreur de la démocratie et son gouvernement légitimiste et autoritaire. À ses yeux, la Constitution belge était une absurdité. Et il faut se demander comment, l'appréciant ainsi, il a pu l'appliquer avec une maîtrise qui fait de lui le type le plus achevé de monarque constitutionnel que l'Europe ait connu. En ceci sa connaissance approfondie du parlementarisme anglais, tel surtout qu'il était compris et appliqué par les Whigs, lui fut sans doute d'un précieux secours. Elle lui avait appris que dans un pays libre, le gouvernement n'est possible qu'avec le concours de l'opinion. Mais en Belgique, ce n'était pas comme en Angleterre une aristocratie rompue au maniement des affaires et appuyée sur une longue tradition politique qui dirigeait l'opinion, mais une bourgeoisie à tendances libérales, infatuée de son importance, imbue d'une idéologie révolutionnaire, empressée d'inaugurer une constitution toute neuve et pour ainsi dire d'en faire l'essai. Avec une adresse consommée et une patience inlassable, il sut, en s'effaçant en apparence, prendre une influence croissante (...) Son irresponsabilité constitutionnelle, en dérobant son action au public, lui permit de l'exercer davantage dans le Conseil. Scrupuleusement fidèle à la Constitution, il [Léopold I] la laissa fonctionner en [...] s'y réservant [...] le rôle essentiel du régulateur dans une machine. Par cela même qu'elle se cachait, son intervention dans les affaires fut plus constante et plus profonde.» (nous soulignons) 5
On peut se demander si la seule habileté de Léopold Ier explique cette évolution. N'est-elle pas due aussi à certaine manoeuvre de la bourgeoisie financière qui dota sans doute Léopold Ier, prince ne possédant rien quand il arrive sur le trône de Belgique? En tout cas, il devient rapidement ke premier actionnaire de la Société générale de Belgique et très vite aussi la première fortune du pays alors qu'il n'était au départ qu'un petit propriétaire immobilier. Francis Biesmans l'a clairement expliqué 6. Pierre Lebrun ajoute que ce roi si peu fortuné au départ devint rapidement le premier actionnaire de la Société Générale et la première fortune du pays 7.
La bourgeoisie belge ne s'est jamais tout à fait avoué cet échec. En tout cas, La décision politique en Belgique, en 1965, pendant le règne de Baudouin Ier pourtant, fait comme si la monarchie de 1830 était devenue protocolaire:
« En fait le rôle du roi est devenu de plus en plus formel : le rôle clef est celui du premier ministre... » 8
Spaak disait la même chose en 1951 lors de l'abdication de Léopold III qui, pourtant, n'aurait pu causer tant de problèmes au pays si son rôle n'avait été que protocolaire.
Comment interpréter tout ceci? Lorsque l'on lit la déclaration de JB Nothomb en 1830, on se dit que la classe politique belge ne semble guère avoir progressé depuis près de deux siècles. Il est vrai que les USA viennent de voter un système d'assurance publique dans le domaine de la santé avec beaucoup de retard également. Près d'un siècle seulement certes, et la classe politique belge a un retard de deux siècles sur les USA en matière de pouvoir politique. Il est vrai qu'en 1830, le modèle républicain en Europe, le continent politiquement le plus avancé du monde, n'était guère développé, sauf dans des puissances moindres à l'époque comme les Républiques suisses confédérées, par exemple, ou lointaines comme les USA. Et on pouvait penser alors que la Contre-Révolution l'avait emporté, ce que, d'ailleurs, l'oeuvre du Congrès national dément fort, surtout quand on lit la déclaration proprement républicaine de JB Nothomb. Dont Velaers et Van Goethem dans leur livre Leopold II. Het Land. De Koning. De Oorlog, Lanoo, Tielt, 1994 considère qu'elle constitue l'un des fondements juridiques de la manière dont l'assemblée de Limoges a traité le roi et parlé de lui au début juin 1940, assemblée qui n'était pas loin de proclamer sa déchéance, sinon même de la dynastie.
Preuve de plus du retard de la classe politique belge, le fait qu'il y a huit ans déjà La Revue Nouvelle publiait un article sur la question dont TOUDI avait dit alors qu'il n'avait vraiment rien de révolutionnaire et certainement quelque chose d'un peu méprisant pour les citoyens 9
Le roi n'est pas plus populaire en Wallonie qu'en Flandre
Contrairement à ce que l’on dit souvent, la monarchie n’est pas nécessairement plus populaire en Wallonie qu’en Flandre. Ainsi, en 1991, une enquête très approfondie menée par l’Université flamande de Louvain donnait les résultats suivants:
Un roi est-il nécessaire en Belgique (Sondage) (1990)
Région / Royaume Nécessaire Pas nécessaire Sans avis Région flamande 62,1 % 23 % 14,9 % Région wallonne 59,6 % 20,3 % 20,2 % Région de Bruxelles-capitale 63,4 % 20,1 % 16,5 % Belgique 61,4 % 21,8 % 16,7 %
Plus près de nous, un sondage du journal Vers l’Avenir (19 octobre 2004) donnait ces résultats (seules Flandre et Wallonie sont prises en compte) :
Question : Si votre région devient un Etat indépendant souhaitez-vous qu’elle soit une république ? :
La Flandre une république à 40%, la Wallonie une république à 36%.
Question : Si votre région devient un Etat indépendant souhaitez-vous qu’elle soit une monarchie ?
La Flandre une monarchie à 47%, la Wallonie une monarchie à 46 %.
73% de Wallons veulent garder la famille royale contre 55% de Flamands. Seule cette question engendre un écart significatif.
Le dernier sondage de La Libre Belgique (27 mars 2010) révèle que 62% des Belges veulent le maintien de la monarchie, chiffre qui monte même à 74% en Wallonie et à 73% à Bruxelles contre 54% en Flandre (ajout du 29/3/2010).
Monarchie destructrice de la mémoire en Europe et en Afrique
Valérie Rosoux pose cette question dans un ouvrage récent sur Léopold II:
« L'analyse de la figure léopoldienne pose une question décisive : comment intégrer dans le récit national un personnage, un événement ambivalent ? Ou, pour le dire autrement, comment représenter - au niveau collectif et, de manière ultime, au niveau individuel - une défaite, une erreur, une perte?» 11
Soit, mais pourquoi faudrait-il à tout prix intégrer la figure de Léopold II à la mémoire nationale? Et si l'on a du mal à le faire, n'est-ce pas en raison du fait qu'il faut lui donner un caractère positif qu'il ne pourrait que difficilement reconquérir? Il est vrai que Daniel Olivier a bien montré qu'il en va de même au Congo ex-belge, ce qui est un comble, mais qui va bien dans le sens de la destruction des mémoires populaires. Le 10 février 2004, Joseph Kabila déclare devant le Sénat de Belgique : « L'histoire de la RDC, c'est aussi celle des Belges, missionnaires, fonctionnaires et entrepreneurs qui crurent au rêve de Léopold II de bâtir au centre de l'Afrique, un Etat. Nous voulons à cet instant précis, rendre hommage à la mémoire de tous les pionniers. » , déclaration dont Daniel Olivier fait de justes critiques 12. N'y a-t-il pas là quelque chose d'ignominieux? Un chef de l'Etat congolais qui fait l'éloge de celui qui a massacré des millions de ses compatriotes? On ajoutera à cela qu'il est sans doute bon que le roi Albert II aille au Congo pour les 50 ans de l'indépendance congolaise. Mais après tout, celui qui sera accueilli là-bas en grande pompe est aussi le frère de l'assassin du vrai fondateur du Congo indépendant, Patrice Lumumba, soit Baudouin Ier. 13. La lettre du chef de cabinet du roi à la Chambre est un chef d'oeuvre de jésuitisme peu chrétien, mais sans doute protocolairement monarchique. Il vaut la peine de la citer, car le rappel de cet article - si connu de parlementaires chevronnés! - de la Constitution belge sur l'irresponsabilité royale, quel sens a-t-il sinon de faire jouer cette irresponsabilité même au-delà de la mort? Les réactions sur certains Forums de citoyens condamnant toute réforme de la monarchie (exonérant le roi de toute responsabilité et accablant le monde politique), montrent que les articles de la Constitution belge rappelés par J. van Ypersele de Strihou alimentent directement le populisme antipolitique et antidémocratique:
Par lettre du 25 mai 2000, M. J. van Ypersele de Strihou, chef de cabinet de S.M. le Roi Albert II, faisait savoir que, compte tenu de l’importance historique des événements que la commission d’enquête est chargée d’examiner, les pièces spécifiques relatives à son mandat pouvaient être mises à sa disposition, bien que le délai prévu à cet effet par le règlement de la consultation des archives du Palais royal ne soit pas écoulé. Il soulignait toutefois que cet accord ne peut servir de précédent à d’autres requêtes futures, susceptibles de compromettre directement ou indirectement la règle constitutionnelle de l’inviolabilité du Roi et rappelait à cet effet : — l’article 88 de la Constitution : « La personne du Roi est inviolable ; ses ministres sont responsables. » — l’article 106 de la Constitution : « Aucun acte du Roi ne peut avoir d’effet, s’il n’est contresigné par un ministre, qui, par cela seul, s’en rend responsable. » 14
En tant que Wallons, nous sommes les frères des Congolais. Certes, le député wallon Julien Lahaut n'a pas l'importance en notre histoire qu'a Lumumba dans celle du Congo. Et Lumumba n'était pas communiste, il a été seulement accusé de l'être parce que c'était plus facile de l'excommunier moralement et physiquement si on pouvait le considérer comme tel. Mais Patrice Lumumba a affronté le roi Baudouin Ier en public comme Lahaut. 15 Et Lahaut est mort non pas peut-être littéralement pour cela ou à cause de cela, mais cela revient au même. Lumumba est dans le même cas.
On a un peu le sentiment que, même protocolaire, la monarchie pèsera encore longtemps sur la manière dont ce pays se souvient de lui-même en écrasant sa mémoire et celle de la Wallonie. Ah! l'identité wallonne! Véronique De Keyser a rassemblé quelques milliers d'€ pour que la lumière se fasse sur le sang répandu à Seraing le 18 août 1950. Certes pas le prix du voyage officiel à Kinshasa! Pour une fois, il n'est pas poujadiste de faire ce genre de comparaisons puisque la dépense d'une Commission parlementaire d'enquête sur la mort de Lahaut aurait été bien plus civique que celle à laquelle on consentira pour le voyage en Afrique du frère de l'assassin de Lumumba et qui partageait son point de vue. 16 Les Congolais n'auront même pas notre toute petite chance de faire la Vérité contre l'Oubli et la République contre une monarchie « couverte de sang, de boue et d'or.» 17.
A l'émission Faire le Point du 21 mars 2010, l'un des participants a laissé clairement entendre que la classe politique se méfiait du Prince-Héritier, le futur Philippe Ier. Et André Flahaut a aussi souligné le fait que, bien plus que le roi, c'était l'intelligence des responsables démocratiquement désignés, tant flamands que wallons, qui faisait l'unité du pays (c'est l'une des premières fois que l'on entend exprimer cette vérité pourtant si simple, si humaine... par un responsable politique important).
On ne peut cependant pas dire que la Vérité avance à grands pas.
Ni la République.
- 1. Donation royale à ne pas confondre avec la dotation royale que l'on appelle parfois aussi la Liste civile
- 2. La richesse de la famille royale, un secret bien gardé
- 3. Histoire de Belgique, Tome VII, Max Lambertin, Bruxelles, 1948, pp. 50-51.
- 4. cité par Robert Senellle (professeur émérite à l'Université de Gand), Emile Clément (licencié en science politiques et sociales de la KUL) et Edgard Van De Velde, chargé de cours à l'Europese Hogeschool RHSAL à Bruxelles), A l'attention de Sa Majesté le Roi, éditions Mols, 2006, p. 477.
- 5. Henri Pirenne, Histoire de Belgique, Tome VII, Lambertin, Bruxelles, ibidem.
- 6. Comment Léopold I vit sa fortune faire des petits
- 7. Pierre Lebrun, Essai sur la révolution industrielle en Belgique, Palais des Académies, 2e édition Bruxelles, 1981, pp. 496-497.
- 8. Ladrière, Meynaud, Perin, La Décision politique en Belgique, CRISP, Bruxelles, 1965, p.20.
- 9. Trois paradoxes de la monarchie en Belgique
- 10. B. Maddens, De Monarchie en de publieke opinie in België in Res Publica, 1991/1, pp. 135-137. Enquête universitaire menée par la KUL et tirée du numéro spécial de la revue De monarchie in een parlementaire stelsel qui examine les autres monarchies.
- 11. Vincent Dujardin, Valérie Rosoux, Tanguy de Wilde, Léopold II, entre génie et gêne, Racine, Bruxelles, 2009, p. 267.
- 12. Voir Daniel Olivier Critique : "Léopold II, entre génie et gêne. Politique étrangère et colonisation" (Vincent Dujardin, Valérie Rosoux, Tanguy de Wilde) et en particulier le paragraphe Léopold II - Vu du Congo : Présence dans l'Histoire et Absence dans la MémoireIsidore Ndaywel é Nziem)
- 13. La Commision parlementaire d'enquête le dit de manière très prudente et à mots couverts, ce qui n'est qu'une hypocrisie de plus. Voyez Les excuses de la Belgique
- 14. Chambre des représentants de Belgique. 16 novembre 2001 Voir Chambre des représentants de Belgique. 16 novembre 2001. DOC 50 0312/006MM. ENQUÊTE PARLEMENTAIRE visant à déterminer les circonstances exactes de l'assassinat de Patrice Lumumba et l'implication éventuelle des responsables politiques belges dans celui-ci. Rapport fait au nom de la Commission par MM. Daniel BACQUELAINE et Ferdy WILLEMS et MME Marie-Thérèse COENEN
- 15. L'assassinat de Lahaut reconstitué
- 16. Daniel Olivier rappelle, en citant La Libre Belgique qu'Albert II, à l'époque prince, était plus fidèle à son frère qu'à son épouse lui qui déclarait en octobre 1961 : « la crise du Congo incombe à un seul homme : P. Lumumba. » (La Libre Belgique du 3/10/61), voir Les secrets de l'affaire Lumumba
- 17. Les mots de Vandervelde à propos du Congo léopoldien. Voyez: Léopold II criminel contre l'humanité ?