" Occupe-toi d'Amélie "

(Pièce de Georges Feydeau : « Amélie, ancienne bonne devenue cocotte », Wikipedia
14 novembre, 2021

Au sujet du Prix Renaudot qui cette année a bon dos ! Celui d'Amélie Nothomb - née Fabienne à Etterbeek et non Amélie à Kobé, à ne pas gober ! (confirmation de son oncle écrivain en escadrille Paul Nothomb). Le jury n'y a pas été avec le (Renau)dos (!) de la cuillère. En effet, PREMIER SANG est le DERNIER ROMAN qui NO(US) TOMBE des mains, au DERNIER RANG de la littérature : dithyrambique, exaltation infantile d'une sensiblerie filiale (« Papa, on l'a eu », Le Soir du 04/11/21)

Le journal Le Monde, qui jusqu'ici n'avait rien publié sur ce « DERNIER », s'est senti obligé de se fendre d'un restant de colonne en-dessous d'une demi-page pour le Prix Goncourt (Le Monde du 05/11/21, p. 24).

Au milieu de cette... « colonette », on peut lire « (...) c'était donc au tour de la romancière belge ». Magistral « coup de pied de l'âne » à Amélie (!), chacun son tour, comme à la foire...des éditeurs.

De plus, en première page déjà, Le Monde, journal de révérence (!), annonçait : « Le Goncourt, le plus convoité des Prix Littéraires », photo du lauréat à l'appui. Sonne le gond qui court contre Amélie !

À côté de cette présentation en première page, souhaitée par tout romancier, on peut voir un placard publicitaire de l'éditeur Albin-Michel pour le Prix Renaudot.

L'auteur et l'auteure se côtoient mais pas au même... Prix : l'un gratuit, l'autre payant ! L'un « le plus convoité », l'autre le plus « publicité »

SÉNÉ...(pas) ÉGAL !

Amélie Nothomb

Le Monde du 3 novembre 2021 écrit à propos de l'auteure ;

Sous la plume de Nothomb, comme le prouve une fois de plus Premier sang, cette morale de la clarté ne fait qu'un avec le plaisir du texte, l'ardent désir de le partager : « Mon travail à moi est une défense et une illustration de la beauté. Je dois sans cesse convaincre mes lecteurs qu'elle n'est pas synonyme de superficialité... », résumait-elle dans les colonnes du « Monde des livres » en 2016. Cela passe par une fidélité au langage de l'enfance, à sa lucidité enjouée, et aussi par une mystique de la littérature qui se confond, chez Amélie Nothomb aujourd'hui comme hier chez son père, avec un amour de la fête : « Toi, tu n'aurais pas supporté. Tu as toujours aimé l'extérieur, les fêtes, les rencontres. Tu as toujours aimé les autres. Ils te le rendent bien », écrivait-elle dans une lettre adressée à Patrick Nothomb, quelques jours après sa mort en Belgique, au premier jour du premier confinement.