Scène 3 (tableau historique)
La statue de l'Aigle blessé. Waterloo
Un petit groupe en ordre dispersé.
(NB : les prénoms sont fictifs).
FERNAND - N'ayons pas l'air d'arriver en même temps, les Fridolins peuvent nous repérer.
LOUISE - Ou les collabos.
ANDRE - S'il avait fallu, je serais venu en marchant sur les mains. De Bruxelles à Waterloo.
Ils déposent une gerbe de fleurs.
MARIE - Ce n'est qu'un geste , un simple geste de résistance.
LOUISE - Mais un geste, ça soulève des montagnes.
ANDRE - Non au fascisme ! Nous avons battu le zozo de Degrelle,nous battrons Hitler et tous ceux qui aboient avec lui.
LOUISE - Jamais nous n'accepterons la reddition sans conditions de Léopold III.
MARIE - Jamais !
FERNAND - Nos amis sont encore en France; ils ne vont pas tarder à revenir.
ANDRE - Vive la France !
FERNAND - Ne criez pas si fort.
LOUISE - Nous venons ici depuis 1928. Il n'y a pas de raisons de s'arrêter.