Critique (I) : "Nous on peut " de Jacques Généreux
Nous on peut est un livre de Jacques Généreux, préfacé par Jean-Luc Mélenchon le candidat du Parti de gauche aux élections présidentielles françaises) auteur de La Dissociété (Paris, Seuil, 2006). dont Gabriel Maissin disait dans Politique: « L'urgence qui habite La Dissociété est celle d'une mobilisation intellectuelle. Replacer au centre du débat une vision de l'être humain. La critique du néolibéralisme qui s'exprime ici n'a de sens que dans la mesure où elle interroge non pas un ensemble de mesures politiques (privatisations, démantèlement de l'état social, unification européenne, flexibilisation...) mais leurs fondements idéologiques. La prégnance de cette fable de la nature humaine, née avec la modernité, qui non seulement justifie le développement actuel de l'individualisme et de la compétition, mais surtout qui en empêche toute remise cause. C'est l'idéologie libérale comme fausse conscience du réel que Généreux dévoile brillamment. » 1 C'est d'un point de vue plus politique et économique ce que l'on peut lire - non sans enthousiasme! - dans Nous on peut.
On le lira avec d'autant plus de profit que les médias belges dans leur écrasante majorité sont d'un conformisme européen lassant et inquiétant. On dirait qu'il ne s'agit que de discuter de l'existant imposé par le néolibéralisme, le possible étant exclu. On se souviendra à ce sujet de débats organisés en 2005, après le NON français, où, si l'on peut ainsi dire, s'opposaient des partisans de l'Europe du traité rejeté par le peuple français, le peuple irlandais et le peuple néerlandais, les autres n'ayant pas été consultés sauf les Luxembourgeois qui répondirent OUI.
Une question de simple démocratie
Le constat que fait Jacques Généreux est implacable : « Face à la crise déclenchée en 2008 par le capitalisme financier, tout le monde comprend que les Etats ont sauvé les fauteurs de crise (les banques et les spéculateurs) au lieu de les combattre. Face à la spéculation contre la dette publique de la Grèce, du Portugal, de l'Irlande etc., tout le monde voit bien que les gouvernements se plient aux exigences des marchés financiers et font payer la facture aux travailleurs hormis une minorité de profiteurs cyniques et d'oligarques indifférents à l'intérêt général, tout le monde trouve cela révoltant. » (p.16)
Pourtant, si tout le monde est d'accord, les partis traditionnels et les éditorialistes sont d'accord aussi pour dire que face à tout cela un seul pays est tout simplement impuissant et qu'on ne peut pas faire autrement. « Aucun pays ne peut aller contre les lois naturelles de l'économie mondialisée... » (p.21), telle est la notion à travers laquelle les néolibéraux qui font l'unanimité contre eux espèrent soumettre les peuples européens, en « mettant en scène une impossibilité technique ». Mais si vraiment il en est ainsi, la démocratie est impossible également, puisque tout relève des marchés et des gestionnaires de capitaux. Or les néolibéraux ne croient pas la démocratie impossible mais indésirable (p.23). En fait, la gauche social-démocrate imprégnée du mythe mondialiste qui impose que rien n'est possible dans le cadre national a pensé parer à ce déficit démocratique en multipliant « les traités et directives qui ont dépossédé les Etats membres d'une part croissante de leur souveraineté au profit de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne » (p.24). Les socialistes espéraient peut-être une Europe sociale, mais ce sont les néolibéraux qui l'ont emporté. Car l'union européenne « n'a pas seulement livré l'Europe à la guerre économique mondiale et à tous les spéculateurs de la planète ; elle l'a fait en privant les Etats membres de tous les instruments de la puissance publique employés par les autres grandes puissances pour soutenir leur économie nationale. De surcroît, elle a intensifié la compétition interne entre les travailleurs européens, elle a encouragé la concurrence fiscale et le dumping social entre ses Etats membres pour soutenir une convergence forcée vers les politiques néolibérales. » (p.25)
Jacques Généreux veut expliquer dans ce livre que « nous on peut » : « Nous on peut engager la « quatrième voie », celle qui combat la voie néolibérale, qui ne renvoie pas le progrès aux calendes grecques d'une démocratie mondiale et qui refonde la souveraineté populaire sans s'abîmer dans le nationalisme. » (p.29)
Le mythe de l'impuissance nationale
Face au sentiment si répandu de l'impuissance nationale, J.Généreux fait remarquer qu'il n'en a pas toujours été ainsi et que s'il en est ainsi c'est en raison d'une transformation imposée par une oligarchie déterminée à briser les compromis politiques et sociaux d'après-guerre. Les entraves aux pouvoirs des Etats européens ont été mis en place par ces mêmes Etats avec l'effet de casser la résistance au néolibéralisme et soumettant les peuples à une guerre économique mondiale Car, selon lui « le poids et le pouvoir de l'Etat n'ont pas reculé, mais progressé. L'Etat a été privatisé au service des intérêts d'une minorité privilégiée. » (p.35) Mais ensuite J.Généreux va plus loin encore : le néolibéralisme n'a pas abouti, il se heurte à la résistance des sociétés et en Europe, au lieu de protéger les peuples contre la crise de du capitalisme, « les gouvernements instrumentalisent la menace d'une catastrophe financière pour faire passer en force un modèle honni par les peuples qui ont commencé d'y goûter. » (p.35)
Après les trente glorieuses (1945-1975)
D'où vient cette prépondérance ? Pendant les trente années qui ont suivi la guerre, ce ne sont plus les actionnaires ni les marchés qui jouent le rôle déterminant dans la répartition et la production des richesses, car les prix sont réglementés, de nombreuses activités sont le fait d'entreprises publiques et les politiques économiques orientent la croissance et la stabilisent. Les prélèvements fiscaux et sociaux alimentent la protection sociale et les services publics. Une minorité toujours puissante et influente voyait d'un mauvais œil que le capitalisme doive, contrairement au passé, s'adapter aux sociétés et non s'imposer à elles comme c'était le cas auparavant. Milton Friedman aux USA et Friedrich von Hayeck en Europe en ont été les penseurs et dans les années 70, profitant de certaines difficultés du système de l'après-guerre, on a vu des gouvernements comme ceux de Thatcher et Reagan, mettre tout en œuvre pour briser les compromis historiques d'après la guerre. Il s'agit d'une revanche de cette minorité frustrée par les conquêtes sociales d'après-guerre et qui entend non pas diminuer la puissance de l'Etat mais le soustraire à la démocratie.
On y arrive par la libéralisation financière, la libre circulation des capitaux, la fin de la séparation entre banques de dépôts et banques d'affaires, le FMI impose aux pays pauvres leur entrée dans la compétition mondiale, le Gatt et l'Omc s'attaquent aux normes sanitaires et environnementales, l'Europe devient un marché unique intensifiant la compétition intérieure en son sein. En fait ce sont quelques gouvernements nationaux qui ont habilement exploité la force des marchés pour imposer leur modèle au reste du monde. Les gestionnaires des fonds d'investissements veulent du 15% dans des économies qui croissent à peine de 2%. Il faut donc réduire la masse salariale, réduire toutes les charges, et puis délocaliser quand plus rien n'est « extractible » (p.44). Le pays le plus compétitif sur le marché mondial devient celui qui a le moins de services publics, les plus bas salaires et la plus faible protection sociale. Tout ce que l'on vient de dire est donc soumis non plus aux choix du peuple souverain mais aux seules considérations commerciales.
Prenant appui sur l'exemple de la Chine, de la Corée du Sud, de la Malaisie mais aussi, en Europe, sur le succès d'Airbus et d'Ariane (qui sont des succès de coopération étatique), l'auteur pense que le pouvoir supranational européen semble surtout destiné à « désarmer les Etats plutôt qu'à les renforcer face à la compétition mondiale » (p.48). Ce que l'on constate dans la structure des revenus et leur répartition : « La structure des dépenses, et plus encore des recettes publiques, est modifiée au profit des entreprises privées, des titulaires de hauts revenus et des détenteurs de capital. Pour soutenir l'attractivité de leur territoire en compétition avec tous les autres, les gouvernants réservent un traitement de faveur au capital qui, lui, est parfaitement mobile et libre d'aller voir ailleurs, et ils reportent le poids principal des prélèvements fiscaux sur les ménages. (...) les néolibéraux mènent une politique de redistribution très active qui prélèvent sur les pauvres ou les moins riches pour financer les cadeaux fiscaux faits aux plus riches. Cette politique de « dépense fiscale » (exonérations de cotisations, niches fiscales, baisses d'impôts), développée au profit des riches est la principale cause structurelle des déficits publics.» (pp.49-50)
L'Union européenne, championne du néolibéralisme
L'UE empêche les Etats membres de l'UE d'user des mêmes armes que ses compétiteurs non européens. Ainsi les Etats-Unis usent de subventions publiques pour soutenir leur activité économique, laissent filer les déficits publics, se servent des tarifs douaniers, organisent la préférence nationale pour les appels d'offre, bloquent les tentatives étrangères pour prendre le contrôle de sociétés américaines. Ce sont d'ailleurs les Etats qui s'autolimitent. Ils pouvaient résister à l'offensive néolibérale en raison de leurs richesses objectives (agricoles, technologiques, financières), et résister à la concurrence des pays à bas salaires (les 2/3 de leurs échanges sont intra-européens). Avec le SME 2, les Européens avaient prouvé qu'ils pouvaient résister au désordre monétaire international. Mais en note l'auteur cite l'économiste Robert Mundell qui pense qu'il y a incompatibilité entre une telle politique et la libre circulation des capitaux. Or c'est bien cela que l'Europe a alors décidé. C'était livrer les Etats membres de l'Europe à la tyrannie des marchés, à même de sanctionner tout Etat qui ne menait pas une politique assez rigoureuse selon leurs critères. Chacun a été alors obligé de s'aligner sur l'Allemagne dès les années 80, ce qui était encore une politique des Etats eux-mêmes mais livrait la France au chômage. Avec la réunification allemande, l'Allemagne, nourrie collectivement des mauvais souvenirs de l'inflation dramatique des années vingt a pratiqué une politique de taux d'intérêt très élevés. Les autres pays qui n'avaient pas ces problèmes ou ces hantises devaient faire face à un chômage de masse qui demandait la politique inverse pour stimuler la consommation et l'investissement. J.Généreux n'hésite pas à écrire : « Il n'y avait plus qu'un seul Etat souverain dans le SME : l'Allemagne, qui imposait à tous les autres la politique inspirée par sa phobie toute particulière de l'inflation. »(p.55) On a pensé qu'il fallait en sortir par la monnaie unique. Mais pour J.Généreux il aurait fallu plutôt prendre des mesures contre la libre circulation des capitaux pour retrouver la période où le SME fonctionnait bien quand cette libre circulation n'existait pas (1979-1985). La décision de créer la monnaie unique a imposé à tous les pays européens des efforts très importants.
Si des conditions leur étaient imposées pour entrer dans la monnaie unique, aucune ne leur était plus imposée une fois dans celle-ci. Du coup les Allemands comprirent qu' « un pays pourrait laisser filer ses déficits et sa dette sans être aussitôt rappelé à l'ordre par la pression des spéculateurs sur le marché des changes » (p.57), et à leur demande expresse la liberté de circulation des capitaux, instituée à l'intérieur de la zone EURO, fut étendue au monde entier, ce qui signifie que lorsqu'un Etat devra emprunter « tous les investisseurs du monde pourront librement souscrire ou vendre ces titres de dette publique », ce qui est bien la situation actuelle. Les progressistes espéraient de la monnaie unique qu'elle oblige les gouvernements à approfondir l'Europe sociale et son pilier démocratique. En fait, ce sont les néolibéraux qui ont gagné. Aujourd'hui, un pays qui veut soutenir sa compétitivité ou son économie « ne peut plus agir sur son taux de change ou sur son taux d'intérêt, il lui reste en revanche la possibilité de baisser les impôts, d'alléger le coût du travail et c'est précisément là ce qu'attendent les néolibéraux. » (p.58) Une autre arme des néolibéraux a été de faire entrer dans l'UE des pays de l'est qui, eux, n'ont pas bénéficié de la même assistance solidaire que, autrefois, la Grèce, l'Espagne, l'Irlande et le Portugal. Les commissaires européens de l'époque dirent qu'ils n'en avaient pas autant besoin étant donné « la faiblesse relative de leurs salaires, de leurs droits sociaux et de leurs charges fiscales et sociales. »(p.60)
Les populations européennes ont montré par leurs votes qu'elles ne supportaient plus les effets de ces politiques en votant pour de très nombreux partis de gauche en Europe à la fin de la décennie 90, mais ces partis de gauche s'étaient entretemps convertis au néolibéralisme croyant qu'il n'y avait rien à faire contre les lois de la concurrence internationale et croyant également qu'ils avaient à se repositionner au centre pour élargir leur impact électoral, étant donné la désaffection à leur égard des classes populaires. En 1997 les socialistes français ont obtenu une victoire électorale mais ils se sont soumis à l'accord européen prétendant que c'était impossible de faire autre chose. En 2004, nouvelle victoire du PS qui pose à nouveau des exigences à l'Europe mais qui les oublie aussitôt pour faire campagne en faveur du Traité constitutionnel européen en 2005. Avec la victoire du NON hollandais, irlandais et français en 2005 à un traité que l'on a remplacé par le traité de Lisbonne qui n'a plus été soumis à la ratification du peuple français mais à ses assemblées dites « représentatives » (le Congrès en France réunissant Sénat et Assemblée nationale, en février 2008). Certains socialistes croient au néolibéralisme et à la libre concurrence sans comprendre que les néolibéraux n'y croient eux-mêmes pas et d'autres attendent que le socialisme gagne dans tous les pays avant d'impulser une nouvelle politique européenne. L'objet du livre de J.Généreux, outre ces analyses dont nous rendons compte est de proposer une autre façon d'agir. Nous n'en traiterons pas dans la partie I de cet article. Mais avant lisons ce qu'il dit de la mondialisation qui a selon lui échoué.
La mondialisation néolibérale est un échec
La finance est devenue globale et certaines firmes sont devenues apatrides et les pays les plus pauvres et les plus mal gouvernés sont livrés à la prédation des spéculateurs et des multinationales. Mais pour le reste ? Il nous semble que dans cette première partie du compte rendu du livre de Jacques Généreux il vaut la peine de lui laisser entièrement la parole :
« Dans les vieux pays industriels qui ont initié la mondialisation néolibérale, l'essentiel de la production dépend toujours du marché intérieur 3; la plupart des firmes conservent un intérêt premier pour leur activité sur le territoire national. Mais surtout : les systèmes économiques et sociaux restent sensiblement différents d'un pays à l'autre. La fiscalité, la protection sociale, les inégalités salariales, tous ces traits distinctifs d'un modèle de société sont encore très variés, et de très nombreuses études comparatives indiquent que ce sont encore des rapports de force locaux et des cultures locales qui déterminent ces traits. L'Etat-providence hérité du New Deal américain, du programme du Conseil national de la Résistance, du rapport Beveridge au Royaume-Uni, etc., cet Etat social dénigré et attaqué par les néolibéraux, n'a pas été abattu en trente ans de prétendue mondialisation du capitalisme. Certes, il est rogné, comprimé et l'on sait qu'il suffit de réduire un peu la dépense sociale pour aggraver dramatiquement la situation des plus démunis. Mais les structures de l'édifice sont toujours en place, et, aux Etats-Unis, elles viennent même d'être renforcées par une extension de la sécurité sociale publique. C'est précisément parce que les néolibéraux ont en réalité bien du mal à accomplir leur projet face à des électeurs attachés aux biens publics et à la protection sociale, qu'ils ont dû sans relâche mobiliser des forces contraires aux aspirations populaires : la pression de la concurrence mondiale, les exigences des gestionnaires de capitaux, les injonctions de la Commission européenne et du FMI ou encore, dernièrement, le spectre d'une nation en faillite. Et c'est encore parce que, en dépit de ces multiples pressions, leur projet n'a pas suffisamment progressé que, depuis quelques années, assumant le risque de perdre les élections, les néolibéraux tentent le passage en force, bravant l'impopularité, du moment qu'ils peuvent arracher , ici un pan supplémentaire du bien commun, là un bout de nos retraites, du moment qu'ils parviennent à livrer aux marchands un peu plus de nos écoles, de nos hôpitaux et de nos transports collectifs. » (pp.65-66)
Cette offensive des néolibéraux révèlent une bonne nouvelle et une mauvaise selon l'auteur. La mauvaise, c'est que les socialistes et la gauche classique ne risquent pas de se mettre en travers de leurs projets. La bonne c'est que « Les néolibéraux savent qu'ils sont en train de perdre la bataille idéologique, culturelle et morale, tout comme les keynésiens et les sociaux-démocrates l'avaient perdue à la fin des Trente glorieuses. Ils ont eu trente ans pour vendre leur modèle de société, qui devait concilier le plus grand libéralisme économique et le plus grand bien-être pour tous. A l'arrivée, il n'y a plus que l'évidence des impasses écologiques, économiques, sociales et morales où nous a entrainés la course aux profits pour quelques uns. »(p.67). Trente ans de néolibéralisme ne sont pas encore venus à bout de la résistance des sociétés. Ce qui signifie selon Jacques Généreux que la question de savoir si un pays peut encore faire ce qu'il veut malgré l'économie mondialisée reste vrai. En effet, selon lui, la mondialisation n'impose plus rien à personne. Tout ce qui s'est produit jusqu'ici a été accepté par les gouvernements nationaux parce qu'ils l'ont choisi mais cela alors qu'ils pouvaient suivre une autre politique. Que faut-il faire alors ? C'est ce que l'auteur va démontrer dans la seconde partie de ce livre dont nous ferons le compte rendu dans quelque temps. Disons déjà seulement que la politique qu'il propose n'est en rien anti-européenne, mais qu'il pense que l'exemple que la France donnerait à l'Europe et qui serait celui d'un renversement complet de politique possible selon lui dans le cadre de l'UE et en en restant membre, aurait un effet d'entraînement sur les autres membres de l'Union européenne. Ce renversement est possible également sur le plan juridique. Selon lui, le Compromis de Luxembourg adopté le 29 janvier 1966 et jamais abrogé permet à un Etat membre d'opposer son veto à l'application d'une décision du Conseil des ministres de la CEE quand « des intérêts très importants sont en jeu ». Et l'auteur de donner l'exemple de la menace brandie par la France de donner suite au Compromis de Luxembourg, si l'Europe signait un accord agricole avec les USA 4
Voir aussi Demain, l'Euro. Et alors ? qui donne aussi la liste des nombreux articles où la revue TOUDI mettait en garde contre la politique européenne
Voir aussi (ajout de ce 14 janvier) : Paul Magnette à Matin Première le 12 janvier
Voir aussi la suite : Critique (II) "Nous on peut" de Jacques Généreux ou "Vive la France!"
- 1. http://politique.eu.org/spip.php?article355 Politique n° 48 février 2007.
- 2. Le SME, serpent monétaire européen était Un dispositif économique qui limitait les fluctuations de taux de change entre les pays membres de la Communauté Economique Européenne. Pour chaque monnaie, un seuil d'intervention à la vente et un seuil d'intervention à l'achat, en fonction du taux de change par rapport à chacune des autres monnaies, étaient définis. Ainsi, une monnaie ne pouvait pas fluctuer par rapport à une autre de plus ou moins 2,25 % autour de sa parité bilatérale (Définition de Wikipédia).
- 3. Ce que n'a cessé de confirmer dans nos colonnes un économiste comme Yves de Wasseige
- 4. Nous on peut, page 32, note 2)
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