«La situation institutionnelle n'est pas le fruit du hasard et ne fut pas non plus subie par les Wallons.» déclarait Van Cauwenberghe lors du lancement des 25 ans de la «Région wallonne» (concept qui irrite, car la «Région wallonne», qu'est-ce sinon la Wallonie?).
Les réactions que les déclarations d'Alain Destexhe et la publication de sa brochure Wallonie, la vérité des chiffres ont suscitées sont intéressantes à observer parce qu'elles dénotent un état d'esprit nouveau en Wallonie et une manière nouvelle de considérer la Wallonie, en tout cas dans les élites politiques, économiques et sociales qui sont réunies pour le «Contrat d'Avenir»
La marche vers le fédéralisme a été longue, de la fin du 19ème siècle à 1980 pour une première étape. Plus de trois générations de convictions et de ténacité vers un même objectif le fédéralisme sur base des trois régions : Wallonie, Flandre et Bruxelles.
Celui qu'on nomme l'héritier présomptif de la couronne, c'est-à-dire le premier dans l'ordre de succession, n'a pas, en cette qualité, de fonction constitutionnelle. Il n'est donc pas soumis à un devoir de réserve et, logiquement, n'encourt aucune sanction lorsqu'il use de sa totale liberté de parole. Voici à première vue un «citoyen comme les autres».
Cette pièce de théâtre de Jean Louvet et Armand Deltenre («,Pierre Harmignie, Numéro 17 – Prêtre », Lansman, Carnières, 2005.) a été jouée début avril 2005, par des comédiens amateurs dans une petite salle, à Trazegnies.
Les cérémonies du 175e anniversaire de la Belgique m’ont rappelé un ancien travail universitaire que j’avais consacré à l’analyse des figures héroïques belges de 14-18 à travers les livres francophones commémorant le centenaire de la Belgique en 1930.
Ce diagnostic élogieux est neutre parce qu’il vient d’ailleurs, et doublement. Il s’agit de la thèse de doctorat récemment présentée par Christophe Traisnel à Paris II et Montréal et intitulée Le nationalisme de contestation, Le rôle des mouvements nationalistes dans la construction politique des identités wallonnes et québécoise en Belgique et au Canada.
Le débat sur le projet de constitution européenne illustre une fois encore, mais sous un jour particulièrement cynique, les «ruses de la dialectique»: ceux-là mêmes qui célèbrent bruyamment les vertus du «modèle social européen» et d’une Europe sociale participent d’une entreprise de démantèlement dudit modèle…
Une constitution européenne ? Ce n’est ni une constitution ni une bonne chose pour l’Europe. Mais c’est un mauvais projet pour la Wallonie. et un tres mauvais projet pour la France
Les lois antiterroristes sont une légitimation de la mutation du droit pénal entreprise depuis de nombreuses années. Elles insèrent des dérogations au droit commun à tous les stades du processus judiciaire, de l’information au jugement.
C’est par ce titre programme que le réalisateur Patricio Guzman a voulu témoigner, à la fin des années 70, de la présidence, violemment interrompue le 11 septembre 1973 par un coup d’État militaire, du socialiste Salvador Allende.