Textes républicains


Il y a d'abord, dans ma rue, ce cri du coeur :

- Eh, fais pas chier!

L'actualité, ce n'est pas encore, ou ce n'est pas nécessairement, de l'histoire. Les événements que nous vivons jour après jour sont si variés, et notre regard sur eux tellement lié à nos émotions et à nos préoccupations immédiates que nous sommes le plus souvent incapables d'en dégager les lignes de force. Pourtant le présent nous façonne sans cesse.

Et qui devient Seigneur d’une cité accoutumée à vivre libre et ne la détruit point, qu’il s’attende d’être détruit par elle, parce qu’elle a toujours pour refuge en ses rébellions le nom de la liberté et ses vieilles coutumes, lesquelles ni par la longueur du temps, ni pour aucun bienfait ne s’oublieront jamais.

Textes républicains

Ce soir, pour ne pas perdre pied, pour ne pas m'effondrer en ce septième jour de détention qui m'a encore laissée sans aucune nouvelle de ma famille, je pense à mes aïeux, à celles et à ceux qui, dans des conditions tout aussi hostiles que celles que nous vivons aujourd'hui, ont maintenu notre présence sur le sol

Je ne sais dans quelle condition se trouvera la Belgique lorsque ces lignes seront publiées, puisque je les écris de loin, d'un endroit tout au fond des montagnes, où les nouvelles de parviennent que rares et avec retard.

À l'heure où la Belgique se dé-compose, chaque jour un peu plus, par pressions, marchandages et manoeuvres de la plus puissante de ses composantes, il peut paraître bizarre d'évoquer le fait que la monarchie y apparaisse comme un de ses derniers symboles d'unité nationale. Cela mérite donc réflexion.

A Liège, il est demandé à chaque conseiller communal de remplir une fiche pour le présenter sur le site Internet de la Ville. Ainsi sollicité Benoît Labaye élu cloué sur une chaise roulante depuis alors plus de dix ans répondit en 2001 en demandant que le contenu de la fiche (sa personnalisation ne l'intéressant pas) soit (ce qui fut fait) remplacé par les quelques lignes que voici:

20 juillet, 2009

A mon filleul Joseph.

Est-il toujours de ce monde ?

A-t-il seulement existé ?


Textes républicains

Dans l'ouvrage Mathilde, regards sur un mariage princier (Luc Pire et Université de Liège, 2000) Christophe Havaux résume les circonstances de ce discours de la manière suivante: « Ce dimanche 19 septembre, à Namur, se tient la cérémonie du Souvenir, un hommage à ceux qui, en

[Texte paru dans TOUDI mensuel n° 7/8 décembre 97, encadré et souligné par la revue]

« Je te vengerai » avait dit le jeune Clémenceau lors de l'arrestation de son père en 1852 - « Si tu veux me venger, travaille »: toute la IIIe République est déjà dans cette réplique (...)

Ce n'est pas seulement de l'identité nationale ou culturelle que tout ceci relève, mais, beaucoup plus profondément, de l'identité citoyenne, donc de la simple identité humaine.

Béatrice Delvaux dans Le Soir du 6 septembre 2006 a pris position pour une monarchie honorifique (et ce n’est pas neuf que ce journal s’exprime en ce sens). Le problème en politique, c’est quand on dit les choses et dans un certain sens.

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