Jean-Pierre et Luc Dardenne sont deux jeunes vidéastes wallons qui viennent de terminer leur premier long métrage intitulé Falsch. Le film, inspiré d'une pièce inachevée de Kalisky, met en scène un juif d'âge mûr qui s'est enfui d'Allemagne, juste avant l'holocauste, pour s'installer aux USA. Il revient en Europe.
Je n'ai peut-être pas été autant ébloui par le film des frères Dardenne Je pense à vous, qu'il y a 11 ans par le film d'Andrien Le grand paysage d'Alexis Droeven. Les œuvres d'art utilisent une série de codes qui les font « passer » plus facilement, même les plus réussies..
Toute pudibonderie mise à part, il y a, dans les films pornographiques quelque chose d'extraordinaire: cette fascination sur les sexes qui s'emboîtent, obscénité qui les rend écoeurants après quelques secondes.
Après le succès de films comme Rosetta, Les convoyeurs attendent, il faut dire un mot d'une autre oeuvre importante d'un cinéaste wallon, le film de Thierry Michel, Mobutu, roi du Zaïre.
C'est un court-métrage d'un bon quart d'heure dont l'essentiel est la recherche par un organisateur de courses cyclistes d'un signaleur. Qui est chargé d'interdire aux voitures, un moment, les routes où passent les cyclistes. Un vieillard est recruté dans un hôpital d'où il s'extrait péniblement à ce qu'il semble. Puis cet homme âgé, courbé prend sa tâche infime à coeur.
Il y a quelques semaines était rendu public un Manifeste pour la culture wallonne signé par un certain nombre de créateurs et intellectuels de Wallonie.
Il aura fallu presque 40 ans pour que la fleur maigre de Paul Meyer s’envole, mais depuis elle n’a cessé d’essaimer en nombre sur les champs de l’imaginaire de la Wallonie cinématographique. Le premier long métrage de Thomas De Thier, Des plumes dans la tête sorti en salles il y a quelques mois mérite certainement que l’on y revienne, ne serait-ce que parce qu’il contribue à l
Nous avons déjà évoqué dans plusieurs numéros de TOUDI, ce qui singularise le cinéma wallon ou ce qui lui donne son style propre d'une représentation qu'un espace public, une société civile, se donne d'elle-même pour elle-même et pour l'autre1.
1. Voir notamment Toudi N° 49-50, Une Wallonie en avance sur son image, pp. 13 et s.
A Sean Penn et Maurice Pialat. Dédié à Joao César Monteiro.
Q :« Cinéaste c’est le pire des métiers ?»
R : « Tout juste. Un véritable crime spirituel. Enfin, ça dépend. On ne peut pas dire ça de Renoir, quand il y avait encore un peu de réalité; là, il n’y a plus que de la prétention ».
Nous avons déjà souvent évoqué dans les colonnes de Toudi les diverses œuvres de Vincent Patar et Stéphane Aubier 1, concentré azimuté d'esprit punk, de subversion et d'anarchie aux champs.
Le hasard n'existe pas, dans un précédent article de TOUDI, j'ai évoqué comment j'avais revu à Tallinn « les convoyeurs attendent » en version originale sous-titrée en finnois, et voilà que le premier film de fiction de Benoît Mariage se retrouvait traduit dans la langue du cinéaste majeur qu'est Aki Kaurismäki, mais ce télescopage n'était pas si étrange que l'on pourr
Le Fonds d'aide au cinéma wallon («Wallimage») vient d'être mis en place.. C'est la Région wallonne (qui jusqu'ici n'a pas de compétences culturelles), qui l'alimentera pour des motifs économiques. Le tournage d'un film entraîne dépenses d'hôtel, sollicitation de techniciens, d'artistes, de figurants locaux.
Bouli Lanners est devenu un visage familier pour beaucoup, depuis quelques années de nombreux films ont eu recours à sa présence indéniable sur l’écran, que ce soit dans de grosses machines comme Un long dimanche de fiançailles ou des productions plus décalées