« Les populations se répartissent désormais en deux camps : une vaste majorité qui n'obtient que ses revenus représentant son moyen d'accès à la consommation, que par le travail, et une petite minorité qui se procure de l'argent uniquement en le "plaçant", autrement dit dont les revenus proviennent des intérêts versés comme rendement des avances qu'elle procure en capital à l'économie et à la spéculation, c'est-à-dire, en fait, en ponctionnant une partie de la richesse créée ailleurs par du travail. » (p. 20). Voilà une idée que Paul Jorion va nuancer, affiner, approfondir.